anecdotes 1. père de cinq chats ― balzac ; anton ; shelley ; daphné ; stephen ― aux noms et prénoms d'auteurs qu'il apprécie. les matous vivent en liberté dans le café, véritables vedettes auprès des clients. 2. coeur battant, inspiration facile, il fut l'amant des plus grands, célébrités et autres monuments de l'histoire qu'il accompagna le temps d'une nuit ou deux. les grands noms se comptent par dizaine ; parmi eux : james dean, oscar wilde ou encore pier paolo pasolini. 3. malgré l'amour des paillettes et les rideaux rouges tendues à l'arrière du café, il est un piètre chanteur et musicien, se contente d'observer les autres, d'applaudir leur réussite. 4. supporte mal la solitude, néfaste tendance à la morosité et l'addiction. toujours en recherche d'un âme charitable, d'une bonne compagnie. chaleur humain dont il ne se passe presque jamais. 5. vieille habitude de coucher sa vie sur les pages jaunies de vieux carnets, toujours avec le même stylo plume ― cadeau lointain d'un certain ray bradbury ― encre bleuies venant noircir ses lignes en de fines arabesques. comme l'espoir de n'être jamais oublié, ou de se souvenir de quelque chose, d'une bribe de sa vie d'avant. 6. collection enfantine, figurines de chevaliers qu'il enferme dans une vitrine cachée dans un coin de son salon. comme une vieille habitude, de celles qui apaisent et adoucissent. 7. de ceux qui entassent les objets, gardent secrètement le moindre souvenir. boîtes qui s'empilent et semblent prêtes à déborder de souvenirs et autres tokens du passé. comme pour se convaincre que la vie s'écoule, et que lui reste bien là. 8. écrire ici. 9. écrire ici. 10. écrire ici.

don associé inspiration divine. classe quatre ; lui comme ultime muse, source d'inspiration unique. des vrais artistes, des âmes naturellement créatrices, il fera ressortir les plus beau chefs-d'oeuvres, et à la manière d'un calice, deviendra nécéssaire au peintre ou à l'auteur : comme un intarissable besoin de se trouver près de lui dans l'espoir de coucher les mots ou la couleur sur le papier. pour ceux à qui la flamme manquerai, les oeuvres les plus laides ne feront qui remonter à la surface, menant leur auteur à l'aube du désespoir jusqu'à en perdre goût à la vie, voir sombrer dans la folie.