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peacock, hédonisme (supernova)
Page 1 sur 1
(#) Ven 14 Oct - 23:56
oscar isaac
peacock (alpha pavonis)
diego lloreda
solaire
orgueilleux
loyal
dépendant
charmeur
capricieux
rieur
fragile
informations identité. diego lloreda ; les mots sont venus à lui un matin, inspirés par les vapeurs d'alcool et l'étau de la migraine. c'est comme si un peu de sa mémoire s'était discrètement immiscée au fond d'un verre de whisky, un écho du guatemala dont avait un temps été originaire une moitié de son sang. étoile. elle n'a été nommée que récemment, son étoile. peacock, nom vulgaire évident pour la flamboyante alpha pavonis. on l'appelle parfois au quotidien par ce nom d'oiseau étincelant, dont l'arc-de-cercle bleu-vert est imprimé à l'arrière d'un de ses blousons. concept. incarnation de l'hédonisme, il se gorge de plaisirs et fuit son contraire. insouciant par choix, par orgueil et par écho des douleurs. il touche, et goûte, et boit, dans une longue fête qui ne s'achèvera qu'avec la mort. une fois encore.

(re)naissance. nuit noire, entre le douze et le treize novembre 1989 ; de l'autre côté des cloisons, le bruit de la fête qui frémit et qui s'étrangle. l'overdose a pris son temps à venir mais elle a achevé le travail que la maladie avait entamé. il s'attendait à s'endormir pour ne jamais se réveiller ; en lieu et place, c'était comme une interminable noyade. et puis une vie nouvelle. voilà près de vingt-neuf ans qu'il est devenu cette étoile fiévreuse. renaissance sommes toutes rapide, au milieu du mois de juillet 1993. type. incandescente supernova. les regards posés sur lui comme lorsqu'il était vivant. mais ces regards-là attendent quelque-chose de lui, espèrent un guide quand il ne voudrait être qu'un partenaire de jeu. aspideus. giron dangereux de voluptas (vénus), corps divin auquel il s'est un jour frotté en offrande. il lea craint et lea respecte à la fois ; il sait les puissances qu'iel incarne, sait comment elles mystifient, comment elles trahissent. Il sait aussi que, à ses côtés, sa maîtrise des masques n'est qu'un jeu d'enfant. constellation. dans la constellation de la fièvre, il est comme le joueur de flute des vieilles légendes européennes. il a tenté d'échapper à son rôle de supernova, tenter d'écouter cette voix, blanche terreur, qui refusait l'étau des responsabilités. depuis l'échec, il apprivoise son existence. système stellaire. aucun. observateur insouciant qui fuit le conflit qui gronde. comète. à sa renaissance il était accompagné de cette grande créature de neige et de ciel ; un paon bleu arlequin dont les yeux sans fonds lui rappelaient sa tâche. semi-coloré, imparfait, noble pourtant. avec un respect bizarre il l'a surnommé duke et, au fil des années, a appris à se reconnaître dans ses arrogantes parades.

coeur. éternel célibataire, cœur sans attache qui collectionne les beautés, s'y frotte, s'y pique, en rit. sa renaissance l'a vue accepter pleinement sa bisexualité, ce secret de polichinelle de son vivant. occupation. auteur et compositeur. s'il n'a de son existence que des fragments de souvenirs, lui est restée cette oreille pour la musique, cet attachement profond à ce qui a été le cœur de sa vie et le noyau de ses abus. depuis son île reculée, élusive créature, il a écrit quelques-uns des plus grands succès de la scène indé de ces vingt dernières années et sourit d'un air entendu quand d'autres voix les chantent.
anecdotes 1. abuser de l'alcool, abuser de drogues lui donne toujours une ivresse étrange, celle de la transgression d'un interdit. il se sait à l'abri des faiblesses du corps humain, pourtant ; mais la mémoire du tabou ne l'a jamais quitté. ou peut-être que son cœur a gardé le souvenir de la mort. 2. dans le confort de son foyer, boutique biscornue transformée en maison, il accumule les tissus délicats comme un grand chat. quête fébrile du confort et de la douceur. 3. il ne mange presque jamais rien de salé. c'est avec un acharnement d'enfant qu'il se gorge de chocolats et de bonbons, rit et gémit de la stimulation franche de ses papilles gustatives. 4. ses yeux accrochent les miroirs quand il les croise ; vaniteux, il ne peut s'empêcher de s'y contempler, même pour une seconde. il a l'art de la mise en scène et de l'apparat, presque du costume. 5. il rit, il sourit, avenant, bavard ; il parle avec les mains et avec des exclamations éclatantes de sincérité. mais il suffit que quelques jours s'écoulent pour qu'il ressente le besoin urgent de se tapir dans l'ombre, de rester dans la seule compagnie de lui-même. et puis le besoin d'attention revient, urgent. le cycle reprend. 6. un bandeau à son bras, ses yeux sur ses mains, les cris d'une foule, souvenirs pêle-mêle d'une vie passée. ce qu'il a, c'est surtout une collection d'émotions et d'ivresses. son corps a toujours été plus lucide que son esprit : il sent les rythmes, les nuances du bonheur et les tréfonds de sa mélancolie. 7. il a fait tatouer une rose sur son biceps droit. impulsion peu de temps après sa renaissance ; peut-être un écho de son corps passé. 8. il écrit mal ; pattes de mouches qui s'accumulent sur des carnets de moleskine, qu'il trimballe de café en café au cas où l'inspiration lui tombe dessus. mots embués d'alcool ou de caféine pour traduire la félicité et le silence. 9. c'est un sentiment qui taraude le fond de son ventre au petit matin. l'attente impatiente. 10. mais de quoi ?

don associé vampirisme émotionnel, quatrième classe. à loisir, il peut se gorger des émotions des autres, qu'elles soient positives ou négatives. il les draine, si besoin jusqu'à disparition, mais doit ressentir leur écho. trop abuser de ce don laisse les autres comme des coquilles vides ; et lui, en retour, ivre de bonheur ou de désespoir.
tanagra
vous pseudonyme. tanagra (jeanne) âge 29 (pour le moment  peacock, hédonisme (supernova) 1516958042 ) pays. france métropolitaine forum. prévenue en avant-première sur tww ! puis rameutée par une pote crédits. soreesu ; arnor-creations
1948 naissance dans la tumultueuse angleterre d'après-guerre, entre désolation, espoir et renouveau. londres est son terrain de jeu. sa mère est une beauté du théâtre, guatémaltèque d'origine ; son père un impresario français à demi-désargenté. l'enfant flamboyant déteste le silence, les doigts feutrés de la mort. dorian lavallier bambin ne sait pas, alors, qu'un autre lui adoptera sans le savoir ses initiales.
1967 tommy goode a acheté une basse sur un coup de tête, sterling john s'improvise batteur. ils jouent dans une cave qui double en boîte de jazz ; underground, littéralement. quelque chose qui frémit et quelqu'un qui danse ; il sent la plainte des instruments jusque dans les tréfonds de son ventre. cinq ans plus tard, quand marquis rouge annoncera sa séparation, on dira rétrospectivement qu'ils étaient précurseurs (mais de quoi?).
1978 son grand corps mince se détache en ombre chinoise sur le fond blanc, drapé de manteaux. on l'appelle le roi, figure incontournable du glam rock, puis de ces genres qui y succèdent. poudre du maquillage qui dessine des légendes sur son visage, poudre blanche qu'il bourre dans son nez. inspirer la fumée ne l'a jamais empêché d'hurler à plein poumons la fantastique réinvention d'une génération. et puis la nuit il cherche les corps ; certains doux de femmes et d'autres plus durs, plus honteux.
1985 ils disent que la mort viendra bientôt et qu'il est coupable par son imprudence (ou peut-être par son orgueil ?). dans la pièce étroite, à l'hôpital, son âme s'étrique, encore et encore. personne ne décroche quand il appelle sa maison. est-ce qu'ils savent déjà, ou est-ce qu'ils ont choisi d'oublier son existence ?
1989 rideau (or, puis rouge, puis noir).
1993 une lumière dans la pénombre ; et puis le soleil, éclatant, le bruit des vagues sur les rochers. l'endroit paraît familier à ce diego-nouveau-né, comme si un autre lui avait marché sur ces rivages. il faut du temps pour s'habituer à cette nouvelle vie, cette existence où le sens a été purgé, remplacé par l'indicible.
1996 ils l'ont accueilli presque aussitôt, ses frères et soeurs de la fièvre ; ils se pressent autour de lui comme une nuée d'oiseaux. ils attendent quelque chose, patiemment, eux joyeux saltimbanques dont le maître a disparu depuis peu. ils attendent quelque chose mais n'osent pas le lui dire ; il s'isole. ses substances adorées existent aussi ici, il retrouve leur chemin comme si la destinée l'avait jeté-là. une nuit, il découvre, ivre, qu'il peut aussi faire sienne l'ivresse des autres. le contact est troublant.
2000 l'oiseau l'observe au petit matin. ils se jaugent en chien de faïence. incarnation de sa mission, incarnation de son devoir. il n'a jamais été très bon à ça, les devoirs font un noeud dans son ventre. il s'étouffe sur l'angoisse et respire les chairs mi-mortes de ses semblables. c'est étrange de revenir à soi dans un corps déjà mature, de l'âge qu'il aurait du avoir sans ce suicide poudreux dont il a perdu la mémoire. ses mains ont le souvenir du contact humain. elles sont fébriles et son cœur palpitant. il est si près et si loin de ses souvenirs.
2010 un homme dans un café le dévisage, quelque chose dans ses traits lui parle bizarrement. dans les bas-fonds de cette île minuscule, frères et soeurs de la fièvre l'observent toujours et attendent. il n'est pas tout à fait dans leur farandole, pas encore. l'instinct que venus a mis en lui le travaille, pourtant. et certains de ses adelphes parfois lui tendent une main amie, offrent leurs insouciances à son étrange don.
2013 des draps défaits, son corps qui ploie, offert. au petit matin il observe la divinité de l'amour, et se souvient tout à coup qu'elle est aussi celle de la trahison. l'ambivalence coule sous le sens et, tout à coup, il accepte de prendre la place que le destin lui a dévolu. à défaut de mieux, brave petit soldat de l'ivresse hédonistique.
2018 et après ? des hommes et des femmes se pressent autour de lui, perdu comme il l'a été. il leur offre l'oubli et le soulagement. parfois, au petit matin, il se réveille avec un étau autour du cœur et la certitude profond que la mort le ronge d'en-dedans.
2019 et après ? les jours se suivent et se ressemblent.
2020 et après ?
2022 la soif du monde ne s'étanche pas.
Diego Lloreda
Diego Lloreda
pseudo : tanagra
élu.e de vénus
(#) Sam 15 Oct - 18:14
mon dieu. MON DIEU. peacock, hédonisme (supernova) 325137645
j'étais déjà fanatique des ébauches que présageaient tes réservations (entre oscar isaac, peacock, l'hédonisme) mais alors . je suis conquise.
tes lignes sont une merveille, et que dire de ce que tu en fais pour bâtir ce personnage, je suis en émois peacock, hédonisme (supernova) 1890970207
et une mention folle pour ce don, je l'aime très fort, ça lui va si bien peacock, hédonisme (supernova) 3561277140 j'ai fort hâte d'en lire encore plus, et bien entendu de le voir ingame peacock, hédonisme (supernova) 2018728166
welcome here bichon, tu n'as pas fini de me vendre du rêve peacock, hédonisme (supernova) 923430964
Anke Feuerhart
Anke Feuerhart
pseudo : dysnomia (dysnomia#1650)
élu.e de mars
(#) Lun 17 Oct - 16:00
@Anke Feuerhart AW mais je suis si contente qu'il te plaise peacock, hédonisme (supernova) 1689529733
Merci encore pour cette petite perle que tu nous as concoctée. Ce personnage me trotte dans la tête depuis un bout de temps, c'est chouette de le voir se réaliser.
Je relis et c'est bon pour moi, hâte de commencer à jouer par ici peacock, hédonisme (supernova) 2691122381
Diego Lloreda
Diego Lloreda
pseudo : tanagra
élu.e de vénus
(#) Mar 18 Oct - 10:54
tu es validé.e !
félicitations, bienvenue dans notre système stellaire
je vais me répéter mais oscar isaac, je meurs already peacock, hédonisme (supernova) 1890970207 tes lignes sont un bien doux breuvage, j'apprécie beaucoup la direction que tu as prise avec l'hédonisme, c'est tellement intéressant, avec beaucoup de nuances, j'ai hâte de voir ce que tu feras de ce personnage ingame peacock, hédonisme (supernova) 923430964

mentions honorables à ces passages :
"l'overdose a pris son temps à venir mais elle a achevé le travail que la maladie avait entamé." -- beautiful.
"et puis la nuit il cherche les corps ; certains doux de femmes et d'autres plus durs, plus honteux." -- je me meurs.

merci pour ces lignes, je ne suis que plus heureuse de te recroiser par ici peacock, hédonisme (supernova) 3377421840

Eh bien, eh bien... Te voici officiellement Aster de notre Communauté ! Félicitations ! Maintenant que tu es bien installé.e, voici quelques liens qui peuvent t'intéresser !
▬ n'oublies pas de recenser ton personnage pour ce mois-ci ! tu n'as pas besoin de rp pour ça !
▬ tu veux te faire des amis ? N'oublies pas de créer ta fiche de liens !
▬ pour toute évolution, ou tout changement, tu peux passer poster une demande dans l'un des sujets correspondants.
▬ tu recherches des personnages bien particulier ? tu peux créer un scénario, ou même un ou plusieurs préliens).

L'équipe administrative se tient à ta disposition si tu as besoin de quoi que ce soit ! En attendant, profites bien de ton expérience sur Vault of Lights, et encore un grand merci de nous y rejoindre !
Anke Feuerhart
Anke Feuerhart
pseudo : dysnomia (dysnomia#1650)
élu.e de mars
(#) Dim 23 Oct - 15:00
j'étais déjà faible avant
mais face à ta fiche + ta plume me voilà PLUS QUE FAIBLE
Oscar Isaac, une merveille ; le concept de l'hédonisme, un bijou ; LE DON je suis au sol de bien et damn, je suis réellement impressionae par tant de bons choix et de bonnes idées ??? je peux mourir en paix peacock, hédonisme (supernova) 3026963113
b r e f
tmtc on va faire des trucs bien peacock, hédonisme (supernova) 2691122381
Nahid Karimi
Nahid Karimi
pseudo : dionysass
aster en devenir
(#)
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