Being me can only   mean  feeling
scared to breathe. If you leave me,
then   I'll    be   afraid of everything.



VIE HUMAINE   . résumé

( + ) c'est à l'âge de bronze qu'Adonis entama sa première vie. Celle-même où il s'efforça d'attiser la reconnaissance de sa famille. Il fut guerrier, protecteur des possessions des siens, et pour leur cupidité, il y laissa la vie. A un très jeune âge, Adonis rendu l'âme dans le plus grand des silences.

VIE D'ASTER   . résumé

(+) 1113 - 1200 / Sirius vint au monde après de longues années de conception par Venus, accompagné par un tout autre Sirius. Une paire qui fut guidée en même temps, bien qu'ils furent des opposés. Sirius eut vite fait de se jouer de sa paire, jusqu'à ce qu'il ne soit lâché dans la nature et qu'il ne vienne à se jouer du monde entier. Sa malice n'avait d'égale que son avarice. Il prit sa place de Supernova dans la constellation du poignard.

Il joua une fois de trop avec son aspideus et fut condamné par cette dernière pour avoir pensé pouvoir se jouer de plus puissant que lui. S'il ne s'en inquiéta pas dans un premier temps, jusqu'à ce qu'il tomba amoureux de la mort et que son monde ne fut  plus qu'à son effigie. L'avarice lui aurait tout légué, et c'était ce qui l'effrayait le plus. Un malheureux quiproquo fit naitre le doute, la peur et la jalousie en lui. Il se nommait l'espoir, et pour moins qu'une trahison, il la.e tua.

(+) 1200 - 1600 / Des mois durant il n'eut que sa paire pour compagnie. Lui qui jouissait autrefois de son indépendance et de sa solitude ne pouvait plus supporter de rester sans elle une minute. Son absence le rongeait jusqu'à l'âme, le torturait à chaque respiration, et rien ne lui sembla plus invivable.  Un siècle entier lui fut necessaire avant de sortir à nouveau.

Il trouva consollation auprès du Désir même, car parmi toute les Aster de ce monde étriqué, si quelqu'un pouvait lui faire désirer tout autre chose que ce qu'il voulait, c'était bien elle. Un parfait mariage en découla.

La vérité, c'est que rien n'y fit. Les siècles passèrent et il devint odieux, accablé par le trou béant qui régnait dans son coeur. Alors ils eurent deux enfants pour combler le vide. Rien y fit. Il se lassait. Alors pour le garder proche d'elle, elle l'empoisonna, et pour la première fois, ainsi proche de la mort, elle eut l'impression que ça irait. Mais ça ne dura pas. Un jour, il lui laissa le choix, et elle préféra mourir que de renoncer à lui.

Croyant que rien de pire ne pouvait lui tomber sur le nez, il fit confronter à ses torts. Ils permirent une rencontre qu'il aurait préféré s'éviter. Comme s'il ne l'avait pas pleuré des siècles durant, elle se présenta marié, à un autre, sous ses yeux qui jamais ne cesserait de l'aimer. En ce jour, sentant la folie le prendre, il décida de s'exiler. La Supernova fut alors trou noir.

(+) 1600 - 1900 / Dans les tréfonds de sa prison, il trouva repos, enfermé dans sa folie, croûlant sous son or, il ne vivait que de ses biens, de ses remords, et de son reflet.Il vécut de solitude et de richesse, se renfermant dans cette amertume sans fin. Son coeur se ferma, ne laissant que de la rage pour ce monde.

Là ou demeurait un doute, ou la volonté de s'améliorer, il ne restait que de la haine. Il ne faisait l'effort de se montrer que pour le seul enfant qu'il lui restait en cette prison.

Et il y eut maudit tant de fois son aspideus dont il ne se souvenait plus même le visage. Jusqu'à ce qu'un jour lui vint l'idée de la supprimer, pour enfin être libéré de cette malédiction. Pour partir. Pour tout obtenir.

(+) 1900 - 2022 / Il revint au monde, comme s'il ne s'était jamais éclipsé des siècles entiers. Sous le fameux nom d'A.C, ou Ace, pour que plus jamais on ne le confonde. Doucement mais sûrement il reprit sa place dans cette vie, jouant de ses charmes et de sa malice comme il le fit avec sa paire. Le monde serait à nouveau sujet de ses méfaits, de son insupportable satisfaction à faire le mal, et sa nouvelle haine qui ne trouvait plus de limite dans l'effusion de sa puissance incontrôlable. A la hauteur de sa rancoeur pour le monde.

L'Avarice sillonne partout où il peut aller, se rit du monde et des maux, plus aliéné que raisonné, le poids de sa solitude n'est plus que l'ombre de sa folie, et il mourra bien avant de l'avouer.






ÂGE DU BRONZE   . le guerrier terrassé par la cupidité

( . ) Au cœur même de la première civilisation, il marque les débuts de sa déchéance, traçant le schéma qu'il ne cessera de répéter des décennies durant. Il servit les desseins cupide de ses parents avare, jurant violence contre une reconnaissance qu'il n'obtiendra jamais.

( . . ) Guerrier parmi les guerrier, Adonis ne sert la guerre que pour satisfaire les attentes de sa famille. De défendre leur position, leurs possessions, et comme beaucoup de garçon, il aurait tout fait pour la reconnaissance de son père, afin de convenir à l'héritage qu'il lui destinait. Il n'en restait pas moins seul, grandissant seul, si ce n'est avec l'acrobate à son côté. Ils grandirent ensemble, ils vécurent ensemble, et il aurait tout fait pour leur assurer une vie tranquille ensemble. Seulement si par affection, pour ne pas dire amour, il ne l'avait pas mené à sa mort.

( . . . ) Sur le champ de bataille il vit la mort  le cueillir, peut de temps après, plus seul que jamais, alors que son cœur se remplissait de mille regrets. Sa vingtaine d'années venait à peine de pointer le bout de son nez, et pour quelques cupidités, il y perdit sa première entité.

MOYEN-ÂGE   . le coeur désiré et l'arraché

( . )  Sûrement plus par pitié / ou ennuie / qu'admiration, Venus, dans toute sa générosité, vint cueillir l'âme perdue d'Adonis dans les tréfonds de son repos. Façonnant nuits et jours et ce, des mois, voir des années durant, iel en vint à offrir sa création au monde. Portant le concept même qui l'a tué, c'est à son image qu'iel façonna cet aster, dans tout son narcissisme et son arrogance.

( . . ) Quelques jours après, celui qui fut nommé après l'étoile qu'est Sirius, découvrit sa paire, celle qui fut conçu en même temps que lui. Quelques dessins parfait lors du processus de sa conception, avait avoué l'Aspideus à ces derniers, le relayant au rang de second quand il aurait du, et voulu, être le seul. L'unique.

( . . . ) L'avarice apprend à vivre de fourberie, et s'en amuse auprès de sa paire, tant qu'ils sont restraints par l'apprentissage de leur Aspideus. Puis, une fois lâché dans la société, il étend sa malice au monde, et ne vit que par amusement. Prenant la tête de la constellation du poignard sans hésiter, la Supernova qu'il est alors, s'en va guider les fourbes avec grand plaisir. Sa paire n'est plus sa seule cible, mais son éclat l'aveugle, et il s'en trouve parfois envieux. S'il lui jure mille maux, il ne laisse toutefois personne d'autre en faire de même. Iel reste ce qu'il a de plus proche d'une famille, et étrangement, son existence le rassure.

( . . . . )  A trop jouer, le preneur qui croyait prendre finit par tomber. Le jeu de trop fut celui qu'il engagea avec son Aspideus. Cellui-même dont il n'était que la pale copie. Sûrement pensa-t-il que cette familiarité lui permettait toute imunité, mais l'humiliation qu'il lui obligea le.a rendit fou.olle de rage. Et pour son offense, iel le condamna à un amour unique. L'avarice ria à gorge déployé quand Venus, riait jaune, impatient.e de voir sa déchéance.

( . . . . . ) Quelques années plus tard, elle lui tomba dessus sans prévenir. Sans doute éprouvaient-ils une affection particulière pour elle, mais rien ne valait l'obsession qu'il avait développer à sa seule vision. Comme l’armature rayonnante d'or qui l'appelle, demande ses mains, et se courbe pour devenir son esclave. Pour la première fois, il tomba fou amoureux et troublé par ce sentiment de legereté, il ne s'en préoccupa pas le moins du monde. Il n'aurait pu vivre que du son léger du battement de son coeur, et de la douce brise de son souffle. Lui, l'avarice qui désirait le monde ne désirait plus qu'elle.

( . . . . . . )  Se confrontant à la raison de son châtiment, soudainement, il croisa le reflet de ce qu'il avait sans le posséder réellement. Le choix de Venus, cellui qui domina sans jamais se faire dominer, suintait du corps de la guerrière qui jamais ne fut sous la gouverne de qui que ce soit d'autre que sa propre personne. Intrépide, impétueuse, libre. Il convoitait et convoitera ce qu'il ne pourra jamais posséder. L'instabilité imprévisible à l'esprit inquisiteur et à l'indépendance incontestable ne tiendra jamais entre ses doigts désireux. Aussi amoureuse soit-elle, aussi dévouée soit elle. Elle est son reflet, non celle qui se courbera à ses pieds. Le doute s'immisca en lui, la peur mais surtout la jalousie et l'espoir.

( . . . . . . . )  Son obession eut finalement raison de lui. Incapable de trahir en premier, pour la première fois il se laissa duper. Une trahison grossière qu'il aurait put prévenir mais qu'il lui offrit, comme la promesse d'un au revoir. Si il crut qu'elle l'avait abandonner, trahis pour un autre, il fit bien pire. Son cœur à la cruauté abyssale c'était vu offrir un éclairci pour la guerrière, pour cet amour unique qui devra périr de sa vie par la lame de son égoïsme. S'il ne peut la posséder, personne ne le pourra. Il préfère sa mort à son obsession, sa santé à sa vie, sa raison à sa folie, la noirceur de son cœur à la beauté de son amour. Jamais l'eau salé ne lui parut si tranchante, si douloureuse, grignotant jusqu'à son âme ainsi que le peu d'indulgence qu'il avait acquis en aimant.


EPOQUE MODERNE   . à la solitude éternelle

( . ) Des mois durant il n'eut que sa paire pour compagnie. Non pas parce qu'il en voulait, mais parce que personne n'était plus en capacité de le supporter. Lui qui jouissait autrefois de son indépendance et de sa solitude ne pouvait plus supporter de rester sans elle une minute. Son absence le rongeait jusqu'à l'âme, le torturait à chaque respiration, et rien ne lui sembla plus invivable.

( . . ) Une fois qu'il put se vétir de sa hargne et délaisser son manteau de désespoir, il trouva consollation auprès du Désir même, car parmi toute les Aster de ce monde étriqué, si quelqu'un pouvait lui faire désirer tout autre chose que ce qu'il voulait, c'était bien elle. Il cherchait à combler sa solitude, elle se plaisait dans l'idée de se rapprocher. Un parfait mariage en découla.

( . . . ) Les années passèrent et rien n'y fit. Ce trou béant qui le dévorait ne se comblait par aucune attention, par aucun désir, par aucune possession. Alors ils eurent des enfants, comme tout couple ferait pour sauver un mariage essouflé. Mais rien n'y fit. L'amertume revint, son souvenir avec, et même le désir personnifié n'y pouvait rien. Odieux et absent il se fit, en quête de cet autre qu'elle ne sera jamais.

( . . . . ) Peut-être par mégarde, ou maladresse, le désir désirant retrouver son mari, ou le punir, fit tomber quelques malencontreux ingrédients mortel dans son thé, et le lendemain même, il se trouva cloué au lit, aux portes de la mort. Il n'y avait qu'elle pour veiller à son chevet, il n'y avait qu'elle pour récolter la reconnaissance de sa présence, et ainsi à sa merci, elle le retrouvait comme elle l'avait aimé. Humble, et face à cette mort qu'il aimait. Elle l'ignorait sûrement, mais son état lui donnait l'impression de se rapprocher d'elle. Qu'importe, tant que ça marchait, tant qu'ils pouvaient vivre dans l'illusion d'une famille parfaite.

( . . . . . ) Seulement, comme toute chose, Ace s'en lassa. Jamais n'a-t-il désiré de partager quoique ce soit avec elle. La façon dont elle rampe sous sa peau, dans son lit, dans sa maison, avec ses biens, le rend fou. Parce qu'au fond, ce n'est pas sa femme. Pas vraiment. Pas celle qu'il veut. Un soir, en bonne possession de toute son énergie, ils trouvèrent assise à leur table, seul. Leurs enfants déjà en âge de vivre leurs vies, il n'y avait plus qu'eux. Il lui servit un thé, et lui laissa l'opportunité de sortir à jamais de sa vie, ou de boire. Elle but de cette tasse sans un mot, consciente que ce serait la dernière qu'elle boirait.

EPOQUE MODERNE   . folie à deux

( . ) Ces siècles de vit ne lui suffirent pas à oublier. Pire encore, ils permirent une rencontre qu'il aurait préféré s'éviter. Comme s'il ne l'avait pas pleuré des siècles durant, elle se présenta marié, à un autre, sous ses yeux qui jamais ne cesserait de l'aimer. Une fois plus, il souhaita son coeur, mais harassé, il disparut loin de toute raison. Loin de sa constelattion. En ce jour, il devint instable, se dévorant lui-même et tout ce qui l'entourait. La Supernova fut alors trou noir.

( . . ) Dans les tréfonds de leur prison, il trouva repos, enfermé dans sa folie, croûlant sous son or, il ne vivait que de ses biens, de ses remords, et de son reflet. Fenrir, et sa fille / seul enfant qu'il lui restait / furent sa seule et parfois fugace compagnie. Ils vécurent de solitude et de richesse, se renfermant dans cette amertume sans fin. Son coeur se ferma, ne laissant que de la rage pour ce monde. Là ou demeurait un doute, ou la volonté de s'améliorer, il ne restait que de la haine.

( . . . ) Un siècle durant, il n'y eut plus que Fenrir et lui. Il ne faisait le plaisir de sa présence dans le monde que pour éliminer les gênes qu'occasionaient d'indifférends nuisible dans la vie de sa fille, avant de repartir à son isolement. Dans son coin, loin de tout, il amassait toute chose, de tout endroit dans cette prison qu'est Chios. Et il y eut maudit tant de fois son aspideus dont il ne se souvenait plus même le visage. Jusqu'à ce qu'un jour lui vint l'idée de la supprimer, pour enfin être libéré de cette malédiction. Pour partir. Pour tout obtenir.

EPOQUE CONTEMPORAINE     . l'intouchable arnaqueur

( . ) Il revint au monde, comme s'il ne s'était jamais éclipsé des siècles entiers. Certains pensèrent à une réincarnation, d'autres se persuadèrent qu'il n'était qu'une lointaine ressemblance, et l'Avarice ne ferait rien d'autre que de s'en servir. De ces rumeurs, sur lui, sur d'autres, sur le monde ... doucement mais sûrement il reprit sa place dans cette vie, jouant de ses charmes et de sa malice comme il le fit avec sa paire. Le monde serait à nouveau sujet de ses méfaits, de son insupportable satisfaction à faire le mal, et sa nouvelle haine cruelle qui ne trouvait plus de limite dans l'effusion de sa puissance incontrôlable. A la hauteur de sa rancoeur pour le monde.

( . . ) Aujourd'hui, son retour est acté, remontant à un siècle de dur labeur, de service en tout genre, et de récolte de trésor de tout horizon. L'Avarice sillonne partout où il peut aller, se rit du monde et des maux, plus aliéné que raisonné, le poids de sa solitude n'est plus que l'ombre de sa folie, et il mourra bien avant d'avouer ses problèmes. A quoi bon, tant qu'il peut s'amuser ?