informations identité. Valentina María Amor Cruz Arroyó. une succession de syllabes qui apportent le soleil, qui roulent sur la langue, surtout lorsqu'elle les prononce toutes à la suite avec son accent chantant. Surnommée Val par ceux qui n’ont pas d’imagination, ce qu’elle déteste, Tina par ses proches, bien plus apprécié, elle répond à tous les noms qu’on lui offre pour peu qu’elle puisse en tirer profit.
étoile. Ashlesha, l’a-t-on nommée récemment. “Celle qui embrasse” en sanskrit, l’ironie l’amuse, et elle se plaît à se dire que c’est grâce à elle que l’étoile porte ce nom chez les humains. Elle est Epsilon Hydrae A, une étoile particulière dans un système stellaire qui en comporte 5. concept. Ivresse. Vient en premier le goût de ses lèvres, apprécié, réconfortant, synonyme de plaisirs à venir. Puis la douce euphorie qui réchauffe le corps, fait naître le rire sur les bouches, rapproche les êtres. Le sang enfin s’échauffe, et naissent désir ou colère, tristesse et violence. Car l’ivresse est une maîtresse inconstante, et apporte à l’imprudent ce qu’il n’avait pas demandé. Et pourtant, l’on y revient, pour oublier, pour se sentir bien dans cet ailleurs en marge du temps. Et c’est ainsi qu’elle vous empoisonne, peu à peu, qu’elle vous obsède jusqu’à ce que vous foutiez votre vie en l’air juste pour la rejoindre un instant.

(re)naissance. (tw : violence conjugales, meurtre) Elle avait 27 ans le jour de sa mort. Le 2 février 1955, l’homme la confronte. Et il frappe, frappe, pour la punir de l’avoir laissé seul, pour la punir d’avoir volé son argent, sa santé, sa vie. Il frappe parce qu’il avait besoin d’elle, et qu’elle n’était pas là. Il frappe et il tue, dans l’indifférence complète. Ce n’était qu’une mondaine de plus, et elle ne manquera à personne. Le fait divers est totalement éclipsé par la sortie, le même jour, du dernier sac à main de Coco Chanel. Elle renaît le 13 août 1967. "Ivresse est morte, vive lvresse !", et voilà 55 ans peu ou prou qu'elle empoisonne le monde à petit feu. type.Nova, probablement parce que l’idée de lâcher un aster de l’ivresse avec un don potentiellement addictif amusait Voluptas. Ou peut-être est-ce une récompense arbitraire, parce que Valentina lui ressemblait un peu. Elle ne s’est jamais posé la question, à vrai dire, s’en moque bien d’ailleurs. Tant qu’on ne lui impose pas de responsabilités, ça lui convient. aspideus. Voluptas (Vénus) dans toute sa splendeur. Mains qui la façonnent plus dangereuse encore que lors de son vivant, la font renaître, lui commande de l’amuser, de guider les hommes dans cet entredeux flou entre plaisir et poison. constellation. La fièvre. La fièvre de vivre, de rire, de s’amuser. La fièvre de mourir à petit feu aussi, mais tel qu’on l’a voulu. Valentina y occupe la place de simple Aster, brillante, ardente, tumultueuse. système stellaire. Aucun, elle s'offre à tous mais est trop égoïste pour s'impliquer durablement dans quoi que ce soit. Elle préfère observer les affrontements de loin, et y aller de son petit commentaire. comète. C’est une coccinelle à sept points qui lui a été offerte, qu’elle porte en ornement dans ses cheveux, qu’elle envoie espionner parfois. Prénommée la Roja, la Rouge, elle est souvent cachée, mais rarement loin de Valentina.

coeur. Elle aime, Valentina. Elle se jette avec la ferveur d’une alcoolique dans chaque relation, qu’importe sa nature. Elle aime les hommes comme les femmes, avec une préférence pour celles-ci. Surtout, elle aime la beauté et c’est ce qu’elle cherche dans les personnes qu’elle fréquente. Mais reste seule, refusant de ne s’offrir qu’à un seul être. Après tout, l’ivresse est l’affaire de ceux qui la cherchent, et il serait égoïste de réserver son poison à une seule âme. occupation ; Barmaid à l'Eden's Gate. Elle sert l'alcool, regarde les gens s'intoxiquer, et rit, parce qu'elle sait qu'elle est plus addictive que n'importe lequel des poisons dans les verres qu'elle tends.